Chaque venue au stade Mayol est une expérience unique, transcendant le simple cadre d’un match de rugby. Ce dimanche 13 avril, lors du quart de finale de Champions Cup entre le RCT et le Stade Toulousain, l’arrivée des visiteurs haut-garonnais a été marquée par une véritable immersion dans une foule survoltée et sous haute tension.

Conformément à la tradition toulonnaise, les joueurs adverses ont fait leur entrée à pied, entourés par des supporters en effervescence. Cette ambiance électrique a préparé le terrain pour un match empreint de passion et d’adversité.

À peine sortis de leur bus, les Toulousains ont été accueillis par une haie de sifflets et des regards perçants. Les expressions, tantôt amusées, tantôt ahuries, de Blair Kinghorn, David Ainu’u, Guillaume Cramont et Jack Willis témoignent de la force de cette arrivée au stade, qui restera gravée dans les mémoires.

L’hostilité ne s’est pas limitée aux joueurs. Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, a également ressenti la pression. Alors qu’il conduisait ses troupes vers le stade, il a été accueilli par des sifflets nourris d’une partie du public.

Plus tard, alors qu’il discutait paisiblement sur la pelouse, des chants ont retenti depuis les tribunes : “Lacroix, rends l’argent”, en référence à la controverse entourant le transfert de Melvyn Jaminet.

Dans un Mayol fidèle à sa réputation, les Toulousains ont su puiser dans cette atmosphère bouillonnante l’énergie nécessaire pour réaliser un exploit. Une chose est certaine : l’accueil varois a su s’affirmer, restant fidèle à sa légende.