Lors de la demi-finale face à Bordeaux, Baptiste Serin et Melvyn Jaminet, présentés comme des atouts majeurs du RCT, n’ont pas réussi à peser sur le match. Leur performance inégale s’est soldée par une sortie prématurée alors que l’équipe commençait à sombrer.

Une sortie prématurée, signe d’un échec collectif

À la 57e minute, un tournant du match a eu lieu lorsque Pierre Mignoni a décidé de remplacer simultanément Serin et Jaminet, après le troisième essai inscrit par Maxime Lamothe. Ce choix fort témoigne de l’impuissance des deux internationaux sur le terrain.

Le manager n’a pas pointé de coupables directs lors de la conférence de presse, mais son constat était clair :

« Il y a eu trop de pertes de balle, on a manqué de patience. Je pense qu’on aurait pu avoir la main sur le match si on s’était montré plus patient. […] Honnêtement, en première mi-temps, on n’était pas à la rue. Sauf qu’à ce jeu, il faut scorer. Il faut être tueur à l’approche de la ligne adverse, et on ne l’a pas été. »

Jaminet imprécis, Serin en deçà

Melvyn Jaminet a connu un début de match prometteur, mais a rapidement perdu de son efficacité, commettant des erreurs techniques. Lors d’une action décisive, idéalement positionné par Fainga’anuku, il a opté pour un coup de pied plutôt que de continuer l’action, permettant à Bordeaux de récupérer le ballon. En fin de compte, il a échoué sur deux de ses trois tentatives de transformation, en plus d’un drop manqué.

Baptiste Serin, également, a eu sa part de difficultés. Bien qu’il ait réussi onze plaquages en défense, il a commis une erreur cruciale avant la pause avec une passe mal ajustée qui a stoppé une occasion prometteuse. Cette situation illustre la critique adressée par le staff sur le manque de sang-froid dans les moments clés. Comme l’avait rappelé Pierre Mignoni : « Baptiste doit faire du Baptiste sérieux. Il ne doit pas s’éparpiller. Il doit rester dans son rôle de demi de mêlée. »

Un regard vers le Brennus… pour demain

La soirée s’est conclue sur une note lourde. Alors que le car attendait pour les conduire vers l’aéroport, Serin a pris le temps de discuter dans les couloirs du stade avec Jefferson Poirot, son ancien coéquipier. Leur conversation, marquée par une étreinte sincère, symbolise un moment de solidarité et une promesse de revenir plus fort à l’avenir.

Il faudra du temps et de la patience, comme le souligne le staff, mais le message est désormais clair.