Le Rugby Club Toulonnais se prépare à affronter le Castres Olympique ce samedi soir au Stade Mayol pour un barrage du Top 14. À l’approche de cette rencontre décisive, le journal L’Équipe a mis en lumière les forces de l’équipe varoise.

Selon les analyses de ce média sportif, le Rugby Club Toulonnais se distingue par la solidité de sa mêlée, considérée comme la plus performante du championnat.

« À Toulon, il y a le sensationnel : Jiuta Wainiqolo, Leicester Fainga’aanuku et Gabin Villière cumulent à eux trois plus de 11 franchissements par match en moyenne. C’est sans équivalent. Mais parce qu’on ne défait pas une culture comme ça, même à l’heure du professionnalisme et du recrutement international, il reste l’obscur. Le RCT possède la mêlée la plus solide du Championnat, avec 94 % de ballons conservés sur ses propres introductions. »

Sanctionné en moyenne 0,77 fois par match dans ce secteur, Toulon se positionne comme la seule équipe du Top 14 à concéder moins d’une pénalité par match en mêlée.

« Cela ne veut pas dire qu’elle est la plus destructrice puisque, avec 1,85 pénalité obtenue par match, elle est derrière celle de Montpellier (3,23) et même de Castres (2), son adversaire samedi soir. En revanche, la mêlée varoise se distingue par sa propreté. Bien aidée par Kyle Sinckler (4 pénalités au total cette saison) et Jean-Baptiste Gros (1 seule !), c’est la seule du Top 14 à écoper de moins d’une sanction par match en moyenne, quand le CO est à 1,85 et Bayonne tout en bas, à 2,27. Et, si l’on prend l’ensemble des coups de sifflet (pénalité + coup franc), elle possède le deuxième meilleur différentiel obtenu / concédé (+1,73). Dans un match de phases finales, ça peut compter au moins autant qu’un rush de Wainiqolo. »