L’ancien trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Bastareaud, s’est exprimé sans filtre lors d’un entretien dans le podcast FeedBack animé par Mehdi Mérabet.

Dans cette interview, il a évoqué ses deux frères de cœur : Matt Giteau et Delon Armitage.

**Au sujet de Matt Giteau, il a partagé son admiration :**
« Un joueur qui m’a marqué ? C’est Matt Giteau. C’est mon frérot ! On a beaucoup de contacts ensemble. On a joué 4 ou 5 ans ensemble. C’était mon frérot au centre. Il était tellement fort ! C’était vraiment le bon exemple. Un joueur hyper talentueux. Il a joué avec l’équipe d’Australie à 18 ans avec les Gregan. C’était un bosseur comme pas possible. Rien que de jouer à côté de lui…

À cette période, je venais de Paris, mentalement je lâchais, j’étais plus en boîte de nuit qu’à m’entraîner. Un truc s’était cassé. J’arrive à Toulon et j’ai vu la chance que j’avais de jouer avec des joueurs comme ça et il était hors de question que je gâche cela. J’ai fait des extra, je me suis challengé et c’était ça ma principale motivation. Je ne voulais pas être ridicule à côté de grands joueurs comme ça. Je voulais qu’on puisse dire qu’au centre c’était Giteau et Bastareaud et pas seulement Giteau.

C’était quelque chose que Bernard Laporte nous disait souvent. Il disait que l’on avait le choix à Toulon : d’être juste un joueur de passage ou de marquer un club. Et ça a toujours raisonné dans ma tête. Quand je porte ce maillot, il faut que je sois à 10 000%, surtout à Toulon car ça me correspondait bien. On aimait les mecs qui s’envoient, qui s’ouvrent la tête. J’étais un joueur généreux et c’est pour ça qu’il y a encore une belle histoire d’amour avec Toulon. »

**Bastareaud a également parlé de sa complicité avec Delon Armitage :**
« Delon Armitage était fantastique pour les troisième mi-temps ! C’était un combo ! Lui et moi, on était le double dragon ! Sangoku et Vegeta ! On peut dire qu’il est arrogant mais c’est un king ! Quand j’ai mis 150 ans à passer mon permis de conduire, c’est lui qui venait me récupérer. Quand j’avais des coups de moins bien, j’allais chez lui me changer les idées. On allait à Nice se changer les idées quand on n’avait pas entraînement le lendemain. Pour moi, il a été exceptionnel. C’est un frère pour moi ! »