Lewis Ludlam, troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, s’est exprimé sur la défaite amère contre Toulouse, survenue dimanche au Stade Mayol. Dans une interview accordée à L’équipe, il a partagé sa déception et sa confiance en l’équipe.

« Perdre de cette manière, à la 81e minute, c’est toujours difficile à avaler. Honnêtement, j’ai une grande confiance en ce groupe. La manière dont les gars se sont comportés pendant le match, se sont battus les uns pour les autres », a-t-il déclaré.

Ludlam a également souligné les erreurs dans les moments cruciaux du match. « Évidemment, on n’a pas bien fait certaines choses clés dans les 40 dernières minutes, et par moments en première mi-temps aussi, je pense. Mais honnêtement je pense qu’on sortira grandis de cette expérience. On a désormais un seul objectif, et je pense qu’on peut construire quelque chose en Top 14. »

Concernant l’arbitrage, il a été élogieux. « Je ne l’ai pas encore revu donc c’est difficile à dire si l’action suscite une controverse. Mais je pense que les arbitres aujourd’hui ont été excellents. Très équilibrés, ils ont été justes avec les deux équipes en première comme en deuxième mi-temps, donc aucun reproche à faire. »

Il a entre autres noté l’impact des cartons jaunes sur le match, tout en reconnaissant qu’il y avait encore des occasions pour remporter la victoire. « Cela dit, on avait encore des occasions pour gagner ce match, et on n’a pas tout fait comme il fallait… Mais bon, c’est le rugby. »

Ludlam a aussi salué la performance de Jack Willis. « C’est un super mec, on a bien bossé ensemble quand on était dans la même équipe. Il mérite tous les éloges qu’il reçoit en ce moment. »

En évoquant le rugby en France et en Europe, il a noté : « En France, les équipes sont plus physiques. Le Top 14 est un Championnat brutal. Il faut être combatif, puissant, costaud. Et je pense que c’est là où la France réussit en ce moment. »

Il a mis l’accent sur l’importance de ne pas laisser cette défaite influencer le reste de la saison. « Ça peut être à double tranchant. On peut soit se laisser abattre, soit se relever, tirer les leçons et utiliser cette frustration comme carburant. »

Refusant de blâmer Gabin Villière pour la perte, il a déclaré : « Ce n’est pas la faute de Gabin si on perd ce match. C’est juste que Gabin a été la dernière erreur, visible. On se doit de le soutenir. »

Enfin, il a expliqué la stratégie de jeu adoptée contre Toulouse : « En première mi-temps, vous avez vu que ça marchait bien pour nous. Malheureusement, on en a fait une ou deux de plus qu’eux aujourd’hui, et c’est ça qui a fait la différence. »