« Gabin Villière : un cri du cœur sur sa détermination ! »

« Gabin Villière : un cri du cœur sur sa détermination ! »

Le lundi 7 juillet 2025 à 10:36 par David Demri

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Gabin Villière a brillé lors de son dernier match avec le XV de France, malgré la défaite 31-27 face à la Nouvelle-Zélande. Le trois-quarts toulonnais a fait forte impression avec un essai, deux grattages et une défense irréprochable, illustrant l’audace d’une équipe rajeunie.

Dans une interview accordée à Midi Olympique, il a exprimé sa conviction quant aux chances des Bleus durant cette tournée estivale.

Revenu d’un léger pépin physique en début de semaine, Villière a partagé son expérience : « C’était juste un blocage au niveau du dos, sur un exercice de musculation. J’avais envie de m’entraîner mais on m’a dit de ne pas le faire pour assurer le coup et être sûr que ça n’empire pas. On n’a pas pris de risque et ça a marché. »

Après une saison difficile avec Toulon, cette tournée représente pour lui une occasion de souffle et de renouveau : « Oui. Tant que j’aurai l’opportunité de venir en équipe de France, je ne lâcherai pas. Jamais. Et c’est pareil en club. Ce n’est pas mon genre. Je sais qu’il y a des moments durs. Une seule équipe gagne ou va au bout. Mais il faut continuer à tirer profit de toute expérience, à apprendre à chaque fois. Cette tournée permet à tout le monde d’exploiter son potentiel et d’évoluer dans son rugby. Je suis content d’être là. »

Villière voit également cette tournée comme une opportunité de se réaffirmer, similaire à son expérience en 2021 : « Bien sûr. Je suis aussi passé par le 7 et cela avait été un gros tremplin. Comme je le disais, à chaque fois, on apprend, on se confronte aux meilleurs. Je vous assure que je ne vais pas lâcher. Je sais qu’il y a des joueurs exceptionnels à mon poste, je n’ai aucun souci avec ça. Je n’ai pas le même profil, je sais que je ne vais pas à 38 km/h. Mais je serai toujours là, je ne lâcherai pas. Je me bats avec mes armes. »

Assumant désormais un rôle de guide grâce à son expérience, il tempère ses coéquipiers : « Ça fait bizarre. Je suis peut-être un peu moins stressé. Cette expérience me fait relativiser. Les All Blacks, je les ai battus trois fois. Donc je n’ai pas cette appréhension, je ne me dis pas : “Ils sont imbattables ou injouables.” Cela permet de m’apaiser et peut-être d’apaiser un peu les mecs autour de moi, de montrer que ça va bien se passer. C’est comme le Haka… »

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