« Var-Matin rend hommage à un Toulonnais pour son audace et son abnégation après la demi-finale »
« Var-Matin rend hommage à un Toulonnais pour son audace et son abnégation après la demi-finale »
Le dimanche 22 juin 2025 à 22:56 par David Demri
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Malgré l’élimination du Rugby Club Toulonnais (RCT) face à l’Union Bordeaux-Bègles (UBB) en demi-finale (20-22), Melvyn Jaminet a su incarner l’audace et l’abnégation de l’équipe toulonnaise.
Remuant et inspiré, parfois trop seul, l’arrière international a offert un match plein d’intentions, n’hésitant pas à s’exposer. Héros du barrage contre Castres, Melvyn Jaminet n’a pas baissé pavillon samedi soir au Groupama Stadium. À 25 ans, il a été l’un des rares joueurs à maintenir le RCT dans la rencontre pendant près d’une heure. Audacieux et insatiable, il a joué avec le feu, risquant parfois de se brûler, mais a fermement refusé de renoncer.
Durant la première période, ses 90 mètres parcourus ballon en main témoignent de sa détermination à faire vivre le jeu. Ses percées tranchantes, notamment à la 10e et la 33e minute, ont mis en lumière sa vitesse retrouvée et sa capacité à lire les espaces. Cependant, sa posture de créateur a souvent été assumée quasi seul, tandis que ses partenaires peinaient à le suivre dans son audace.
Ciblé par la défense girondine, Jaminet a fini par payer le prix de sa suractivité. Une relance manquée à la 55e minute, suivie d’une action où il a perdu le ballon, a scellé sa sortie deux minutes plus tard.
Sous les ballons hauts, précis au pied, et toujours inspiré en attaque, Melvyn Jaminet a été l’un des rares Toulonnais à incarner la révolte. Cette demi-finale marque la fin d’une saison singulière pour l’ancien Toulousain. Quatre mois après son retour sur le terrain, suite à sa suspension pour une vidéo à caractère raciste tournée en Argentine, il a su rebondir.
Bien qu’il ait disputé seulement treize matchs, sa montée en puissance progressive laisse entrevoir de belles promesses. Pour le RCT, l’avenir passera nécessairement par un Jaminet épanoui, car ce samedi soir, il a démontré qu’il pouvait faire la différence. À condition de ne plus être seul.
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