Matthias Halagahu, deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais (RCT), s’est exprimé dans le journal régional Var-matin à propos de la récente défaite de son équipe face à Toulouse, lors d’un match disputé au Stade Vélodrome de Marseille.

L’athlète a éprouvé des difficultés à expliquer cette performance décevante. Il a déclaré : « J’ai du mal à expliquer ce match de notre part… De mon point de vue, j’ai l’impression qu’on a plutôt bien résisté en première mi-temps. Et d’ailleurs, quand on a mis la main sur le ballon, notamment au cœur du jeu, on est parvenu à créer de l’avancée, à mettre Toulouse en danger. Malgré les cartons. Sauf qu’une fois qu’ils se sont mis à jouer après la pause, on était à quatorze et on a pris des vagues… »

Concernant les nombreux cartons reçus par le RCT dans ce match, Halagahu a souligné : « Peut-être que la différence c’est que, cette fois, on a perdu un demi de mêlée et non pas un deuxième ligne ou un numéro 8. C’est le meneur de jeu, celui qui se charge des sorties de camp, donc ça nous a probablement déséquilibrés. Heureusement pour nous, Jules Danglot a fait une super entrée mais, avec le carton rouge, il a fallu se réorganiser et notamment sortir un ailier (Gabin Villière). À partir de là, ça a créé des espaces au large, et face à Toulouse qui met beaucoup de vitesse… C’est probablement une partie de l’explication. »

Il a également reconnu que l’indiscipline demeure un problème pour l’équipe : « Je ne sais pas si c’est un manque de maîtrise ou une envie de trop en mettre mais c’est problématique. Une équipe comme Toulouse ne fait pas ces erreurs. Il faut qu’on progresse. C’est déjà compliqué à quinze mais alors à quatorze ou à treize, je vous laisse imaginer… »

Halagahu a été franc sur le niveau de jeu du RCT contre Toulouse : « Ce soir, c’est évident qu’on n’a pas été au niveau. Il ne faut pas se cacher. Plus globalement, on sent que c’est un peu plus compliqué actuellement. On a connu des périodes plus simples dans la saison mais on va se ressaisir. Dans ces moments, il faut prendre un peu de recul et discuter entre nous pour analyser ce qui fonctionne et surtout ce qui fonctionne moins. Et repartir de l’avant. Là, on va préparer Pau qui vient de battre Lyon et qui est encore dans la course à la qualification. C’est un gros challenge, donc il va falloir qu’on soit raides. On n’a plus le choix. »

Malgré cette situation délicate, il a choisi de conclure sur une note d’espoir : « Je pense qu’il y a des choses à garder, notamment notre état d’esprit en première mi-temps. On a pris trois cartons, on aurait pu craquer mais on a résisté. Ça, c’est plutôt positif. Contrairement à Vannes où on est tous passés à côté, on a cette fois eu l’impression de plus se battre. Et de mieux se battre, même si ce n’était évidemment pas suffisant face à une équipe comme Toulouse. Donc, maintenant, il faut basculer sur Pau. Il faut bâcher ce match car il en reste trois pour s’offrir la plus belle fin de saison possible. »