Fritz Lee évoque une ambiance unique lors des confrontations avec Toulon.

Fritz Lee évoque une ambiance unique lors des confrontations avec Toulon.

Le samedi 7 juin 2025 à 21:14 par David Demri

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Fritz Lee, troisième ligne emblématique de Clermont, a annoncé son départ du club à la fin de la saison en cours. Dans un entretien avec le journal régional La Montagne, il a évoqué ses douze années passées à l’ASM.

Dans un premier temps, Lee a partagé son admiration pour un joueur en particulier : “Physiquement, par son engagement sur le terrain, Julien Bardy était énorme. C’est le joueur qui m’a le plus impressionné, un peu aussi comme Vito Kolelishvili. Mais Julien, j’aurais tout fait pour l’éviter si on avait eu à se bagarrer (rires).”

En ce qui concerne le joueur le plus excentrique, il a cité Ludovic Radosavljevic : “Ludovic Radosavljevic, le joueur le plus fou, mais le gars dont une équipe a besoin. Il était très important pour la vie de groupe, surtout quand il y avait du stress. Il apportait alors toujours un truc pour déconner et détendre l’ambiance.”

Lee a également rappelé un incident avec Rémi Lamerat : “Un jour, face à Castres, je me suis bagarré sur le terrain avec un mec… C’était Rémi Lamerat, avant qu’il ne vienne jouer avec moi à l’ASM. On en a rigolé souvent ensemble.”

Pour ce qui est du joueur le plus difficile à affronter, il a désigné le Toulonnais Duane Vermeulen : “Duane Vermeulen, c’est le joueur qui était vraiment pénible à jouer, à mon poste de numéro 8. Il avançait toujours car c’était un mec sacrément physique. Quand on rencontrait Toulon, je regardais toujours s’il allait jouer ou pas.”

Concernant la rivalité entre Clermont et Toulon, Fritz Lee a déclaré : “J’ai vécu, je pense l’essentiel, de la rivalité entre Clermont et Toulon, même si en 2013 il y avait déjà eu les grands moments de 2010 (demi-finale Top 14) et la finale européenne en 2013. Quand je suis arrivé ici, tout le monde me parlait des petites histoires entre les deux clubs. Quand on affrontait les Toulonnais, je sentais toujours une atmosphère particulière.”

Enfin, il a souligné la difficulté du Top 14, le qualifiant de championnat le plus relevé au monde : “Le championnat le plus dur au monde car tu es sur le pont 11 mois sur 12. Les franchises de l’hémisphère sud ne pourraient pas rivaliser dans ce format, à moins d’élargir grandement leur effectif. Longtemps, le rugby français était basé sur la puissance. Aujourd’hui, c’est toujours le cas mais il y a en plus la vitesse. Franchement, l’équipe de France mériterait de gagner la Coupe du monde quand je vois le niveau de ses joueurs.”

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