Ce samedi soir, le Vélodrome accueillera un affrontement décisif entre le Rugby Club Toulonnais et le Stade Toulousain, essentiel pour les aspirations des deux équipes en phases finales du Top 14.

Trois semaines après une désillusion en Coupe d’Europe, Esteban Abadie exprime son désir de revanche dans un entretien accordé à Rugbypass.

« Cette défaite a été très compliquée pour le groupe. On avait à cœur de battre Toulouse chez nous, à Mayol, et de poursuivre notre aventure en Coupe d’Europe, car on sait que cette compétition compte beaucoup ici. On voulait prouver qu’on était capables de les battre lors d’un match de phase finale. J’espère qu’on prendra notre revanche ce week-end. »

Pour Abadie, chaque joueur gère la frustration à sa façon, tout en maintenant un objectif collectif clair.

« Certains joueurs gardent cette rancœur et s’en servent pour rebondir, d’autres passent rapidement à autre chose. Chacun gère sa frustration comme il le souhaite tant que l’équipe va dans la même direction qui est, aujourd’hui, ce match face à Toulouse. Le contexte est totalement différent, on sait très bien que ce n’est pas un match de phase finale, mais ça reste une forme de revanche. On a envie de battre cette équipe peu importe le contexte. J’espère qu’on va se rattraper. »

Cependant, le troisième ligne toulonnais prône la prudence et appelle à ne pas se projeter trop loin.

« On va arrêter de se projeter sur le long terme et de parler des deux premières places. Je pense que ça a été notre défaut avant d’aller à Vannes. On s’est vu plus beau que ce que l’on était. Désormais, on va avancer match après match et on fera le compte à la fin de la saison. En recevant Toulouse et Bordeaux, on a notre destin entre nos mains. Si on parvient à remporter les quatre derniers matchs, on terminera à la meilleure place, mais c’est à nous de le faire. »

Ainsi, contre Toulouse, Esteban Abadie et ses coéquipiers se voient offrir une double opportunité : prendre leur revanche et nourrir l’espoir d’une place directe en demi-finale du Top 14.

Le match de samedi à Mayol promet d’être électrique.