Ce dimanche, le Stade Toulousain affrontera le Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol pour un quart de finale de la Champions Cup, un événement très attendu par les aficionados du rugby, mettant en scène deux des plus grandes équipes du Top 14.

Emmanuel Meafou, le deuxième ligne international français, a partagé ses impressions sur ce match décisif contre le RCT. Interrogé par le Midi Olympique, il a déclaré que battre Toulon à Mayol constitue un défi colossal pour son équipe. Il a souligné : « On a réussi à jouer et gagner des gros matchs cette saison. Mais il n’y a rien de plus gros que des phases finales. Battre Sale, c’était déjà très bien. Mais là, essayer d’aller battre Toulon dans son stade de Mayol, oui, ça va être le plus gros défi de cette saison. Il faudra un grand Stade toulousain pour revenir avec une victoire. »

Meafou a également précisé les raisons pour lesquelles le match face à Toulon s’annonce crucial : « Contre Sale, ça a été un peu difficile en première mi-temps. Je crois que ça a fait peur à tout le monde parce qu’on sait que c’est éliminatoire. Si tu perds, c’est fini. Une défaite et au revoir la Champions Cup. Pas de demi-finale, pas de finale, pas de titre… Il n’y aura pas de deuxième chance et ce trophée, on l’aime. Voilà pourquoi ce sera un énorme défi ce week-end. Pour gagner à Toulon, il faudra le meilleur Stade toulousain de cette saison. Si on fait le même match que face à Sale, ce ne sera pas suffisant. »

Une chose est claire pour lui : il ne veut pas « se retrouver en repos » durant les phases finales de la Champions Cup. « On aime bien avoir quelques week-ends en famille, mais pas sur des demi-finales ou finales de Champions Cup. Je déteste voir d’autres équipes jouer ces matchs », a-t-il affirmé en souriant.

Meafou a aussi évoqué son expérience à Mayol : « Oui, mais je n’ai jamais gagné là-bas. J’ai aussi joué plusieurs fois contre Toulon, au Vélodrome de Marseille, et je n’ai jamais gagné non plus. En tout, j’en suis à quatre matchs à l’extérieur contre eux pour quatre défaites. C’est déjà un signe que ce n’est jamais facile. Et là encore moins, vu que ce sera un match de phase finale… Tous les grands joueurs aiment ce genre de défi. On adore affronter des grosses équipes, dans des grands moments. »