Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin, s’est exprimé en conférence de presse à l’approche du barrage prévu contre Castres, qui aura lieu samedi soir au Stade Mayol.

Serin a partagé l’excitation qui règne au sein du groupe varois :

« Forcément il y a de l’excitation car on attend cela depuis des mois. On est là où on voulait être par rapport aux objectifs de début d’année. Chaque match est éliminatoire maintenant. Il n’y a plus qu’à. À nous de ne pas reproduire ce qu’il s’est passé la saison dernière. »

Il a également souligné l’importance de tirer les leçons de l’échec de la saison précédente, où le RCT avait été éliminé par La Rochelle en barrage.

« On n’en a pas réellement parlé cette semaine. Mais on sait ce qu’il ne faut pas faire pour ne pas reproduire le match de la saison dernière, des erreurs qui nous ont coûté le match. Il faut prendre le match par le bon bout, imposer ce que l’on souhaite pendant 80 minutes. L’objectif est d’aller en demie comme Castres. On sait ce qu’il nous reste à faire. »

En ce qui concerne l’évolution du groupe par rapport à l’année précédente, Serin se montre optimiste :

« Je dirais samedi si le groupe a évolué ou non. Mais j’ai la sensation que oui par rapport à la phase régulière. On s’est qualifié pour la phase finale alors qu’il restait quatre ou cinq journées. C’est ultra positif. Puis dans l’émulation et la rotation d’équipe, on sent que nous avons gardé une sorte de stabilité durant toute l’année même avec des rotations. On a eu une petite période compliquée après le match contre Toulouse. Mais j’ai la sensation qu’on a un collectif qui a progressé par rapport à l’année dernière. »

En cas de défaite, Serin considère que cela serait une grosse contre-performance pour le RCT :

« Remettre en question, non car le club est sur la bonne trajectoire. Mais en terme de résultat, il n’y aura pas de progression par rapport à la saison dernière. On terminerait la saison sur de la frustration et sur quelque chose de pas accompli. Je ne dis pas que si on gagne et qu’on perd en demie ce sera une bonne saison. Mais au moins il y aura une marche de franchie. Le sport, ça se joue sur un coup de dé parfois. On sait que ça va être très dur même si on sera devant notre public. Mais on a envie d’être en vacances le plus tard possible. »

L’analysant le jeu de l’équipe castraise, il a déclaré :

« Ce n’est plus le Castres que l’on a connu quand j’ai commencé ma carrière. Ils sont féroces devant, ils ont de gros porteurs de balles, ils ont gardé cet ADN d’être très combatif et rugueux dans le combat. Puis ils ont apporté de la fluidité derrière avec des joueurs qui jouent très très bien au ballon derrière. C’est une équipe dangereuse sur les bords du terrain, ils sont dotés de deux ou trois mecs avec un très bon jeu au pied, ils sont très complets. Ils sont très réalistes. Ils font mouche à chaque fois qu’ils en ont l’opportunité. On sait ce qui nous attend. À nous de répondre sur cela. »

Pour conclure, Baptiste Serin a exprimé son accord avec Pierre Mignoni sur le rôle des leaders dans l’équipe :

« Pierre Mignoni a raison : les leaders doivent être devant. Ce n’est pas se rajouter de la pression. Il faut calmer nos émotions dans l’euphorie. Il faut se calmer, garder le rythme et le cap pour l’équipe. Il faut arriver à jouer notre jeu qui est important pour l’équipe. »