Affaire Jaminet : Mourad Boudjellal s’exprime et contredit la version « Tahiti » !
Affaire Jaminet : Mourad Boudjellal s’exprime et contredit la version « Tahiti » !
Le vendredi 11 avril 2025 à 14:55 par David Demri
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À quelques heures du choc entre le Rugby Club Toulonnais et le Stade Toulousain en quart de finale de Champions Cup, un autre sujet agite les retrouvailles entre Melvyn Jaminet et son ancien club. Le transfert de cet arrière international de Perpignan vers Toulouse en 2022 est toujours entaché de suspicions, notamment sur les conditions de l’accord, accusées de contourner le salary cap.
Une enquête du journal *L’Équipe*, publiée en janvier, révèle que Melvyn Jaminet aurait été contraint de régler lui-même son indemnité de transfert, s’élevant à 450 000 euros, en contractant plusieurs prêts personnels. Parallèlement, le Stade Toulousain aurait tenté de faire transiter 500 000 euros par le biais d’un partenariat avec Pacific Heart, une société tahitienne, pour un événement inexistant.
Alors que les spéculations persistent, Mourad Boudjellal, ancien président du RCT, a partagé sa version des faits sur sa chaîne TikTok *mourad.de.toulon*.
Il dément catégoriquement les allégations rapportées par la presse, qualifiant certains éléments d’ »une pure fiction » autour de Tahiti. Il explique : « On nous dit que Toulouse aurait versé une somme à Tahiti pour organiser un tournoi auquel il ne serait jamais allé… Que nenni, tout ça, c’est des conneries, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé, c’est faux. Voilà ce qui s’est passé. »
D’après Boudjellal, l’affaire débute lorsqu’un partenaire accepte de financer un contrat d’image permettant à Jaminet de quitter Perpignan. Il précise : « Jaminet voulait absolument quitter Perpignan pour aller à Toulouse. Et effectivement, la sortie de Jaminet, c’était 450 000 euros. Toulouse connaît la problématique… Ils essaient d’associer l’image de Jaminet au partenaire. »
Cependant, deux incidents viennent perturber cet accord, notamment le départ de Jaminet pour Toulon et une controverse en Argentine. « Mais deux événements viennent perturber ce contrat… Le partenaire va se servir de cette histoire pour dire : ‘Je ne veux plus de l’image de Jaminet’ », avertit-il.
Mourad Boudjellal critique également le comportement du partenaire commercial et prend la défense de Jaminet : « Je ne vais pas défendre Jaminet mais quand même. Sur ce coup-là, le partenaire n’est pas de bonne foi, je trouve qu’il profite de la situation. »
Face à cette affaire délicate, Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, aurait choisi de clore toute polémique. Il souligne : « C’est parce que Toulouse est très attaché à son image. On s’est affolé… J’ai préféré transiger avec la Ligue pour que rien ne sorte de cette affaire. »
En ce qui concerne les liens supposés entre Mourad Boudjellal et une entreprise à Tahiti, l’ancien dirigeant les dément vigoureusement : « Donc pas de Tahiti, simplement un prêt de Jaminet qui devait être remboursé par un contrat d’image… »
Bien que la commission indépendante de la Ligue nationale de rugby ait infligé une amende de 1,3 million d’euros au Stade Toulousain, les propos de Mourad Boudjellal offrent une interprétation différente de l’affaire.
Dans l’attente de ce duel, Melvyn Jaminet se prépare à retrouver les « rouge et noir » sur le terrain dimanche, tandis que les controverses entourant son transfert demeurent loin d’être résolues.
@mourad.de.toulon La vérité éclate enfin, je suis là pour remettre les choses à leur place … ##actualite##toulouse##boudjellal ♬ Typing on keyboard – unknown
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