Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni, a livré un bilan détaillé de la saison 2024/2025 lors des « Causeries de la Rade ». Il a aussi abordé les enjeux de recrutement pour l’année à venir, admettant ne pas avoir réussi à engager tous les joueurs souhaités.

« Je suis honnête : parfois on a envie d’avoir un profil de joueur mais que nous n’avons pas pu avoir. C’est le marché… Il y a des années où c’est un peu plus facile sur certains postes, un peu plus dur sur d’autres postes. Et on ne peut pas faire n’importe quoi. »

Mignoni a précisé qu’il recherchait un type spécifique de joueur, citant l’exemple de Leicester Fainga’anuku, qui s’apprête à rejoindre les Crusaders, sans qu’un remplaçant ait été trouvé.

« On ne peut pas racheter des contrats de partout. Des clubs le font, on l’a aussi fait par le passé, on l’a même fait encore cette année avec Zach Mercer et Mathis Ferté. On a investi sur ce joueur-là. Mais on ne peut pas le faire tout le temps, ce n’est pas possible. Ce sont des opportunités. Pour la saison prochaine, j’avais envie de faire une ou deux opportunités de plus sur des profils particuliers et à ce jour, on ne l’a pas fait. »

Il a aussi évoqué la difficulté de remplacer Fainga’anuku, admettant : « On perd Leicester Fainga’anuku qui est un profil vraiment différent de ce que nous avons. Est-ce que nous avons remplacé ce profil ? La réponse est non, et je ne vais pas mentir. À ce jour, on n’a pas recruté un autre Leicester. Des Leicester dans le monde, il n’y en a pas beaucoup. On a eu des opportunités, on a scruté, on a regardé, on a recherché, mais ce n’est pas si simple. »

Mignoni a conclu en soulignant l’importance de préparer l’avenir, tant à court qu’à moyen terme : « On essaye aussi de préparer l’avenir avec des opportunités à deux jours, mais aussi à six mois ou à deux ans. »