À quelques jours du crucial affrontement contre Castres, le Rugby Club Toulonnais est confronté à un possible forfait de taille.

Gabin Villière, sorti prématurément lors de la dernière journée de Top 14, n’a pas participé à l’entraînement ce mardi, laissant présager son absence pour le barrage. L’international français a été victime d’un choc préoccupant au niveau des cervicales lors de la rencontre contre Bayonne, et n’a pas retrouvé le chemin de l’entraînement collectif cette semaine.

D’après les révélations de Midi Olympique, le joueur risque de ne pas pouvoir prendre part au match de barrage prévu samedi à Mayol (21h05), sauf retournement de situation inattendu.

Le staff varois pourrait essuyer les conséquences d’un choix audacieux effectué lors de la dernière journée de la saison régulière. Pour tenter de détrôner l’UBB à la deuxième place, Pierre Mignoni avait aligné une équipe particulièrement compétitive face à Bayonne.

Justifiant sa décision, le manager a déclaré : « Les joueurs avaient besoin de rythme avant d’aborder la phase finale. »

Il a également souligné que certains cadres revenant de blessure ou manquant de temps de jeu devaient être réintégrés, permettant à des joueurs comme David Ribbans ou Ben White d’accumuler du temps de jeu.

Cependant, cette décision a eu ses conséquences. Après un geste défensif près de son en-but, Gabin Villière a été victime d’un déblayage rugueux. Bien que son protège-dents connecté n’ait pas signalé d’alerte, il a dû passer par le protocole commotion imposé par le médecin indépendant et n’est jamais revenu sur le terrain, à son grand désarroi.

Pierre Mignoni a été vague sur la disponibilité du joueur après la rencontre. Il a déclaré : « Je ne sais pas (s’il sera disponible, NDLR). Je pense qu’il y a eu un malentendu avec le médecin du match. Je pense que c’est en train de se régler. On va voir. »

De son côté, Villière aurait manifesté sa frustration face à la décision médicale, mêlant colère et inquiétude. Il est conscient que le protocole commotion impose un temps de repos strict, ce qui met en péril sa présence pour le week-end suivant.

Sans son ailier vedette, le RCT devra s’adapter.

Affaire à suivre…