Bernard Lemaitre s’exprime sans détour : « Nous n’avons pas une charnière internationale chez nous »

Bernard Lemaitre s’exprime sans détour : « Nous n’avons pas une charnière internationale chez nous »

Le mercredi 21 mai 2025 à 15:04 par David Demri

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Bernard Lemaitre, président du Rugby Club Toulonnais, a partagé ses réflexions sur les défis rencontrés par le club lors d’un entretien avec RazCast TV, en début de semaine.

Il a mis en avant les lacunes de l’effectif toulonnais, notamment en ce qui concerne la profondeur et la qualité à certains postes. Le patron du RCT a particulièrement souligné le manque d’une charnière de niveau international, décrivant la situation actuelle comme problématique.

« On a une faiblesse à la fois de profondeur d’effectif et de qualité à certains postes. C’est ce qui fait la force de certains clubs, et puisqu’on parle de Bordeaux, on peut parler de leur charnière. Elle est d’un niveau parfois stratosphérique. Toulouse aussi, mais eux ont la chance, grâce à la qualité de leur effectif, de pouvoir changer carrément de formule. Vous avez vu le match de Paul Graou au Vélodrome. Et nous, nous n’avons pas cela. »

Il a également évoqué la performance récente d’Enzo Hervé, qui a su briller malgré une longue absence, ce qui souligne le besoin d’une charnière compétitive. Lemaitre s’interroge sur les stratégies à adopter pour les deux derniers matches de la phase régulière ainsi que pour la phase finale.

« C’est assez étonnant de voir comment, en sortant Biggar à Pau, le petit Enzo Hervé a performé alors qu’il n’avait plus joué depuis très longtemps. Toujours est-il que nous n’avons pas une charnière internationale chez nous. Donc il y a une recherche de la meilleure formule pour aborder les deux derniers matches de la phase régulière puis la phase finale. Ce n’est pas rien. Comment allons-nous jouer ? »

Dans le même temps, Bernard Lemaitre a reconnu que le demi-de-mêlée Baptiste Serin traverse une période difficile. Il a également mentionné la méforme de Paolo Garbisi.

« On a vu que Baptiste Serin est en méforme depuis pas mal de temps. On a du mal à le reconnaitre. C’est déjà une donnée importante, et il n’est pas ouvreur mais demi-de-mêlée, mais quand même ! Paolo Garbisi a aussi du mal et ça tombe mal. »

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