JB Gros se remémore son adolescence : « J’étais un peu chaud, je prenais des cartons à tous les matchs… »
JB Gros se remémore son adolescence : « J’étais un peu chaud, je prenais des cartons à tous les matchs… »
Le mercredi 14 mai 2025 à 12:44 par David Demri
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Ce mardi soir, Jean-Baptiste Gros, pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, a été honoré de l’Oscar du Midi Olympique lors d’une cérémonie au Campus RCT.
Cette distinction a permis au joueur de se livrer dans les colonnes du bi-hebdomadaire.
« Dans un sport collectif comme le rugby, je trouve ça bizarre d’avoir une distinction individuelle (sourire). C’est un sentiment bizarre, mais ça fait plaisir. Je suis heureux, ça n’arrive pas tous les jours. J’en profite pour remercier tout le monde qui a permis cela », a déclaré Gros, qui savoure son trophée avec humilité.
Son objectif reste de participer à un maximum de matches tout en évitant les blessures. « Maintenant, je touche du bois pour ne plus être ce joueur qui enchaîne les blessures. Je veux juste continuer. Je ne veux plus me prendre la tête et avancer. Le rugby est une passion. Et quand j’ai compris que je pouvais en faire mon métier, je n’ai pensé qu’à ça. À l’école, il me tardait la fin des cours pour aller m’entraîner (sourire). C’est devenu une obsession, un objectif », a-t-il ajouté.
Jean-Baptiste Gros a également révélé qu’il ne s’était jamais imaginé devenir pilier pendant sa jeunesse : « Quand j’étais petit, je regardais les stars et donc les trois-quarts, les ouvreurs et les ailiers. J’ai rapidement compris, avec ma croissance, que mon avenir allait passer par être un joueur de devant. En fait, je voulais surtout être sur le terrain. J’ai dépanné une fois, vers l’adolescence alors que j’étais plutôt un troisième ligne, et ça m’a plu ! »
Il a pris le temps de parler de son caractère explosif durant sa jeunesse, « J’étais un peu chaud à l’adolescence. Oui, je prenais des cartons à tous les matchs notamment lors de ma première saison chez les jeunes à Toulon. Je craquais souvent, et le plaisir n’était alors pas trop présent. J’étais dans l’excès et j’avais des difficultés à me concentrer. J’étais un gamin qui faisait un peu des bêtises (sourire). »
Enfin, il n’a pas manqué de rendre hommage à ses éducateurs, en particulier à Eric Dasamartini, qui « m’a beaucoup aidé. Il a été décisif dans ma venue au centre, avec notamment Laurent (Emmanuelli). Pour revenir à cette saison compliquée, Laurent Gueit, entraîneur des juniors, m’a beaucoup parlé du rugby, mais aussi de la vie. Il a été là pour moi, pour m’accompagner sur le bon chemin lors de ma suspension. J’étais touché, et il a été là. Après, au-delà de mes formateurs, Alain (Carbonel), le père de Louis, a été capital. Je vivais chez lui, et il a toujours eu le bon mot et le bon débrief. Il connaissait la route vers le haut niveau, et il m’a apporté beaucoup de bons conseils. »
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